VIVRE AUX ECLATS a récemment accueilli trois nouveaux artistes-clowns. L’un d’eux, Victor Hollebecq, témoigne de son intégration au sein de l’équipe, notamment grâce aux cinq jours de résidence en immersion totale en Haute-Loire qui vient d’avoir lieu. Ces temps collectifs sont indispensables pour la progression du jeu des clowns, mais aussi pour l’intégration de nouvelles arrivées.
Peux-tu te présenter en quelques mots ?
En parallèle de mon travail à VIVRE AUX ECLATS, je suis aussi comédien-clown dans d’autres compagnies dont la compagnie du Fil à Retorde et la et la compagnie Coïncidences dans lesquelles je travaille aussi beaucoup en improvisation. Même si le travail se ressemble sur beaucoup d’aspects, cela diffère des interventions en milieu de soins pour lesquels nous allons à la rencontre des personnes dans leur intimité, et c’est une nouvelle découverte, un nouvel enrichissement pour moi.
Nouvellement arrivé à VIVRE AUX ECLATS, qu’est-ce qui t’a permis de t’intégrer au sein de l’équipe ?
En arrivant à Vivre aux éclats, j’ai rencontré une équipe soudée, très ouverte et où la communication est fluide.
Quel lien s’est créé avec les artistes-clowns de VIVRE AUX ECLATS ?
Lors de la résidence, j’ai posé beaucoup de questions sur la réalité du terrain en milieu de soins. Auparavant, j’avais déjà joué dans certains établissements de soins, mais j’avais une petite appréhension avant de commencer car je ne connaissais pas encore bien les comédiens-clowns, leur façon de travailler. Le fait d’être en immersion totale, en dehors de Lyon en pleine nature, m’a permis de créer le lien avec les autres comédiens, de nous rencontrer, tant en clown en jeu sur le plateau, que dans la vie, en dehors du temps de travail, moments pendant lesquels nous échangions principalement sur notre travail de clown en milieu de soins. Nous n’étions là que pour ça. La rencontre entre les clowns a vraiment pu se faire. Cela va maintenant être plus facile en jeu pour moi car j’ai compris des codes de jeu clownesque qui sont propres aux interventions en milieu de soins.
Comment la résidence a nourri ta pratique de clown en milieu de soins ? Quels outils t’ont le plus aidé ?
Johan Lescop, le directeur artistique de VIVRE AUX ECLATS, avait été mon enseignant pendant 4 ans, je connaissais sa vision du clown et sa manière de faire travailler.
Nous avons fait des mises en situation avec des comédiens qui jouaient les patients, les soignants, c’était très fort et cela m’a aidé à comprendre beaucoup de choses.
En tant que non-musicien, j’ai également appris à me positionner avec un clown musicien. Comment m’intégrer à son univers sonore ?
Et pour conclure ?
Je suis très heureux d’avoir rencontré une telle diversité de personnages clownesques et de jeux, ce qui fait que ce n’est jamais figé, cela ouvre plein de possibilités. C’est une belle surprise !
Crédit photo : Marion Chomier
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Jefaisundon
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