Christophe Vallat, comédien-clown à VIVRE AUX ECLATS, relate cette journée au Centre Hospitalier Ardèche Nord à Annonay.

« Le 16 novembre, le duo de clowns Kristin et Motsa revient dans le service de pédiatrie de l’hôpital d’Annonay. Cela fait six mois que nous ne sommes pas intervenus. C’est aujourd’hui le grand retour !
Nous avons rendez-vous pour une relève avec une partie de l’équipe soignante. Nous nous présentons, ainsi que le projet VIVRE AUX ECLATS, à l’équipe de soins en partie renouvelée. Le personnel est attentif et intéressé.
Nous allons nous costumer après avoir fait un tour au service de néonatalogie pour prendre des nouvelles. Nos deux clowns débarquent dans le couloir, armé d’un ukulélé et d’un harmonica, une musique endiablée envahit les couloirs, les portes s’ouvrent, les clowns sont là !
En néonatalogie, nous improvisons des chansons à partir des prénoms des bébés, les sourires naissent, l’émotion est palpable, les parents nous remercient.
De retour en pédiatrie, nous filons voir Paul* qui sort du bloc opératoire. Il est très directif, on entre dans son jeu, il rit et s’amuse beaucoup, mais nous devons faire attention car de trop rire lui fait mal au ventre ! Puis nous rencontrons Catherine et Betty*. Les sœurs de Catherine sont présentes, nous faisons connaissance et rapidement se met en place une connivence pleine de rigolade ! Kristin raconte son voyage chez sa coiffeuse, une véritable aventure qui se solde par une magnifique perruque rose ! L’ambiance est bonne, Betty nous observe de son lit. Nous jouons avec le doudou de son amie imaginaire qui devient marionnette. Kristin finit par demander en mariage une des sœurs de Catherine et nous nous donnons rendez-vous bientôt pour le voyage de noces ! Betty nous annonce qu’elle viendra avec sa petite copine.
Nous continuons notre chemin, faisant un tour aux urgences où l’on joue dans la salle d’attente, puis nous rendons visite à trois bébés. Au menu, chansons douces au son du ukulélé. Quelques petites larmes s’échappent des yeux d’une maman inquiète. Nous terminons par un au revoir musical dans les couloirs.
En fin de journée, nous notons les moments qui nous ont semblé importants dans notre classeur de transmission et prenons un temps avec Nathalie, cadre de santé, pour un petit échange sur ce que nous avons vécu. »

*Les prénoms ont été changés

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Jefaisundon

© Clémence Varaine