VIVRE AUX ECLATS | Résidence Thiers | 171 avenue Thiers | 69006 Lyon
residence

Pleins feux sur le travail artistique des clowns de VIVRE AUX ÉCLATS

Audrey Jacquot est comédienne-clowne à VIVRE AUX ÉCLATS depuis plus de quatre ans. Elle est aussi
comédienne à la Compagnie des Quidams, une compagnie de théâtre de rue. Une autre de ses activités est de dessiner, elle a notamment coréalisé avec Marion Chomier (également comédienne-
clowne à VIVRE AUX ÉCLATS) un livret de coloriages pour l’association.
Elle a participé à la résidence du mois de janvier animée par Isabelle Leroy, danseuse-chorégraphe et
Johan Lescop, directeur artistique de l’association. Ces temps forts réguliers permettent aux
comédiens-clown de VIVRE AUX ÉCLATS de nourrir leur jeu auprès des personnes rencontrées en
milieu de soins.

En quoi la résidence est importante pour ta pratique de clowne en milieu de soins ?
Se retrouver avec les comédiens-clowns de VIVRE AUX ÉCLATS en résidence deux fois par an est
important pour fédérer l’équipe et rencontrer les derniers arrivés. Les temps de travail bien sûr, mais
aussi les temps plus informels vont ensuite faciliter notre jeu en duo en milieu de soins.

Quels outils t’a apportés le travail avec Isabelle Leroy et Johan Lescop ?
Isabelle et Johan parlent le même langage mais avec des angles d’approche différents, leur travail est
complémentaire. Ils nous transmettent des outils concrets pour aborder les situations en milieu de
soins.
Le travail avec Isabelle Leroy, danseuse-chorégraphe, nous apporte beaucoup sur le langage non-
verbal, ce qui est primordial en ce moment avec le port du masque qui cache notre visage et
empêche certaines personnes de bien nous entendre. Les outils qu’elle nous transmet nous
apprennent à utiliser l’espace seul, en duo, avec les personnes que l’on va rencontrer et aussi
l’espace du lieu où l’on joue. La notion de rythme est importante.
Avec Johan, nous avons fait beaucoup de mises en pratique là où nous rencontrons des difficultés en
milieu de soins. La résidence est un terrain de recherche, d’étude, tout comme notre métier
d’improvisation.
Nous apprenons aussi à nous questionner sans cesse sur la justesse de notre jeu. Si mon clowne
s’amuse, est à l’aise, alors oui je suis au bon endroit dans la relation.

Un moment particulièrement fort et riche pour toi ?
Nous avons travaillé une journée en autonomie (sans Johan ni Isabelle). C’était a priori quelque
chose de difficile. Grâce au travail des jours précédents et des résidences passées, nous avions des
outils très concrets à mettre en œuvre, par exemple pour l’occupation de l’espace. Le cadre délimité
en amont était suffisant pour nous accompagner entre nous. Cela, et savoir que nous étions là pour
un travail d’étude, a permis beaucoup de respect entre nous, de jouer avec le cœur, de reprendre
encore et encore là où c’était difficile, pour améliorer, refaçonner la scène. Nous avons réussi à nous
observer de manière neutre et objective. C’est précieux autant pour moi que pour toute l’équipe.

Et pour conclure ?
Ces temps de résidence sont indispensables pour l’équipe des comédiens-clowns de VIVRE AUX
ÉCLATS. Notre jeu s’affine de plus en plus au fil du temps. Aujourd’hui, nous préparons beaucoup
plus nos interventions en duo, avec les outils transmis. Cela permet d’améliorer toujours plus la
qualité de nos interventions en milieu de soins.

© ville de Chaponost

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