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Les bienfaits du clown hospitalier auprès des petits patients

Transformer le quotidien des personnes hospitalisées et des résidents en foyer d’accueil médicalisé et en EHPAD : voici la mission des clowns hospitaliers de VIVRE AUX ÉCLATS depuis maintenant 26 ans. Auprès des enfants et adolescents hospitalisés, les artistes-clowns sont un repère, mais surtout une invitation à mieux vivre à l’hôpital. En effet, pour les petits patients, l’expérience d’hospitalisation, associée aux souffrances physiques et psychologiques, peut s’avérer être une expérience traumatisante.

Selon une étude menée au Brésil en 1998 (¹), les enfants ayant bénéficié de la visite des clowns se sentent plus à l’aise à l’hôpital, sont plus actifs, collaborent mieux avec les professionnels de santé, se nourrissent mieux et, d’une façon générale, présentent un état clinique plus favorable. Au-delà d’un impact positif sur la personne hospitalisée, la présence des clowns à l’hôpital exerce également une influence positive sur l’ambiance générale et présente donc des bénéfices chez les parents et soignants. Ce constat, effectué il y a plus de 20 ans, est toujours d’actualité, comme le prouvent les nombreux témoignages de patients, résidents, familles et soignants ayant bénéficié de la présence des clowns à l’hôpital.

De plus, de nombreuses études internationales menées sur les bienfaits du clown hospitalier ont montré que le rire a un effet positif sur le corps du point de vue physique et physiologique. En effet, quand on rit, le système nerveux produit des endorphines, « une sorte d’opium naturel » qui permet de diminuer la réceptivité de l’organisme à la douleur (Rubinstein). Dans ce contexte, les clowns hospitaliers se présentent comme des accompagnateurs du soin, au service du bien-être des enfants et adolescents.

Ainsi, les clowns hospitaliers viennent « rétablir la logique enfantine à l’hôpital, y installer du bruit, de l’agitation et de la joie » (Ferreira Esteves) ce qui permet à l’enfant d’inventer d’autres manières de vivre son corps, de se réconcilier avec lui et de le réinvestir dans le plaisir, au-delà de la maladie et du handicap.

Source : (¹) Ferreira Esteves, C. H. (2017). APPORTS DES CLOWNS À L’HÔPITAL. Revue québécoise de psychologie, 38(3), 179–193. https://doi.org/10.7202/1041843ar

© Pierre-Marie Gaury

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