Depuis mai 2021, un groupe de résidents de l’EHPAD La Rochette à Caluire-et-Cuire, guidé par Charlotte Pareja, costumière, a donné forme à des créatures clownesques tout droit sorties de l’imagination de leurs créateurs : la Princesse Cerise de la Rochette, Marie-Elodie Pipeau, Fred Hamster, Dorothée Vol au Vent…
Ce projet est le 3^ème réalisé par l’association VIVRE AUX ECLATS dans l’EHPAD après Cotillons & Courtoisies et la Famille Rochette.

Pour Aurélien, animateur, il a permis d’aller encore plus loin en offrant aux personnes âgées l’occasion de s’investir pleinement dans une démarche de création :  
« Depuis l’arrivée de VIVRE AUX ECLATS dans notre EHPAD, nous prenons la pleine mesure de l’incroyable vecteur de communication que peut être l’art du clown. Au fil de notre partenariat, nous avons vu les liens entre les résidents et les artistes se tisser de différentes manières avec toujours une écoute et un respect de leurs envies et de leurs besoins.
Dans cette période encore troublée pour notre établissement, le lien avec les clowns est très précieux et la nouvelle aventure clownesque « Créateurs et Créatures » nous a offert une fois encore la possibilité de vivre aux éclats.
Grâce aux talents cumulés des clowns et de Charlotte Pareja ainsi qu’à un professionnalisme dont ils ne se départissent jamais, nous avons vu les résidents devenir véritablement acteurs et complètement investis dans une démarche de création commune.
L’utilisation de plusieurs médiations telles que le tissu et le clown associé à un sens de l’humain très affuté, ont permis véritablement de proposer une bulle joyeuse et bienveillante face aux difficultés que rencontrent tous les acteurs de notre secteur d’activité à créer du lien. »

Le 18 novembre, moment fort de ce projet, les résidents créateurs dévoilent leur collection de personnages sous l’œil émerveillé de l’ensemble des résidents et soignants de l’EHPAD. Un défilé tout en couleur et en paillettes où créateurs et créatures défilent main dans la main.

Ce projet est soutenu par le Groupe APICIL.

© Marie-Laure Gerland

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