Lundi 15 septembre, le Théâtre Nouvelle Génération de Lyon a accueilli les 18 artistes-clowns de VIVRE AUX ÉCLATS pour une semaine de résidence artistique.
Depuis plusieurs années, deux fois par an, nous mettons en place des résidences artistiques en équipe : un espace pour partager ce qu’on sait, pour explorer ce qu’on ne sait pas encore et pour chercher ensemble.
Cette année, Johan Lescop, directeur artistique de VIVRE AUX ÉCLATS, a fait appel à Isabelle Leroy, danseuse et chorégraphe, mais également coach artistique pour les artistes-clowns de VIVRE AUX ÉCLATS. À la suite d’une année d’observation des clowns sur le terrain, Isabelle les a invités à revisiter le travail du duo autour de la thématique du corps, du langage non verbal :
« Il s’agit de donner la parole, l’émotion au corps, de lui donner une couleur, de se connecter à nos ressentis, nos sens, à notre peau. Activer cette peau qui protège, enveloppe, englobe, entoure.
Venir toucher cette matière, en sentir les contours. Entre ciel et terre, le poids du corps qui nous traverse, nous fait sentir vivants. Activer nos désirs d’espace, interagir avec des besoins, être avec, quitter, suivre, sans réfléchir, les pieds dans le sol, le bassin ancré, laissant passer les zones d’inquiétude dans les nuages. »
Isabelle partage avec les artistes-clowns ses outils de danseuse pour habiter la matière : corps, muscles, peau. Un bain immersif d’une heure, pendant lequel, guidés par le son de sa voix, les artistes vont explorer les textures, l’espace du corps et le corps dans l’espace, expérimenter le toucher, transmettre et éprouver, se mouvoir et s’émouvoir.
Pour Johan Lescop, directeur artistique de VIVRE AUX ÉCLATS, il s’agit aussi d’expérimenter à nouveau les formats, d’enrichir les outils du clown et de tisser la confiance, la connexion entre les membres de l’équipe artistique. La question du « oui » et du « non » entre le comédien et le clown sera aussi abordée : comment dire « oui » au jeu, en laissant la possibilité au clown de dire « non » : « Sortir ses antennes pour capter le langage non verbal et communiquer avec son partenaire : est-il en confiance, est-il confortable ? »
À travers leurs échanges, les clowns développent leurs capacités d’analyse et œuvrent ensemble à la consolidation d’un langage commun, pour ne jamais rompre le lien, pour continuer à « être » dans le duo.
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